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Historique |
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Bien que l'idée des codes barres soit apparue très tôt (avec l'ordinateur en fait), on convient qu'ils n'aient pas vu le jour avant la seconde guerre mondiale. En fait, une poignée d'étudiants d'Harvard a, dès le début des années 30, utilisé un système similaire, basé sur des cartes perforées. Les clients détachaient dans un catalogue les cartes correspondant aux articles désirés. Un lecteur permettait au système d'extraire la marchandise des stocks, de produire une facture en sortie et d'actualiser l'inventaire en temps réel. |
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Le 20 octobre, dépot du premier brevet qui concerne
un code circulaire issu des travaux des américains
Norman J. Woodland et Bernard Silver ("L'art du classement
à travers un medium de reconnaissance de formes").
Cette série de cercles concentriques lui valut
l'appellation d'oeil de boeuf ("Bull's eye"). |
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Le 7 octobre, après avoir évolué vers
un code linéaire très proche de celui que
nous connaissons aujourd'hui, Woodland & Silver font
breveter leur application qui, de 4 lignes blanches sur
un fond noir, est passée à 10 lignes, dont
la présence ou l'absence permettent 1023 codages
différents. |
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Mise en place de la symbolique actuelle sur décision
de grandes industries américaines. |
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Validation des techniques de codification, aux Etats-Unis
par le Control Engineering. |
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Première etape de commercialisation du code barres,
sous l'impulsion de la NAFC (National Association of Food
Chains - Association nationale des chaines alimentaires
américaines), qui poussent à
l'équipement. |
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RCA installe l'un des premiers systèmes pour lire
les codes barres, à Cincinnati, mais les
problèmes sont nombreux faute d'une réelle
harmonisation dans le codage des articles. Parallèlement, l'AAR (Association of American Railroad - Association pour le chemin de fer américain) adopte un système de code barres. Le marquage des voitures de chemin de fer et l'installation des lecteurs optiques commence le 10 octobre 1967. Il faudra 7 ans pour que 95 % du parc soit marqué. |
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A la demande de la NAFC, la société Logicon
est chargée de proposer un système de code
barres commun à l'industrie dans son ensemble. |
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L'UGPIC (Universal Grocery Products Identification Code -
Code d'identification universel des produits
d'épicerie) est proposé au cours de
l'été et conduit à la formation de
l'US Supermarket Ad Hoc Committee on Universal Product
Codeing (Comité en charge du codage universel
des produits de supermarché américains). |
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Quelques librairies européennes se lancent dans
l'utilisation du code Plessey. |
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Dépot de brevet pour le "Codabar" et mise en place
du code 2 de 5 (2 groupes de 5 caractères). |
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Adoption du code UPC (Universal Product Coding),
élevé au rang de norme aux Etats-Unis, sur
recommandation du Comité. |
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L'un des premiers lecteurs de codes barres UPC est
installé à Troy, dans l'Ohio, au mois de
juin. Apparition du code UPC 39 (39 lignes de codage). |
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Ratification du code EAN 13 (European Article Numbering -
Numérotation européenne des articles sur 13
caractères), version européenne de l'UPC.
Aux Etats unis, pour plusieurs raisons, le système de l'AAR pour marquer les voitures de chemin de fer (entamé en 1967) n'a jamais fonctionné. Il est abandonné à la fin des années 70. |
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Evènement majeur dans le développement
d'applications industrielles de marquage par codes barres,
l'USDD (United State Department of Defense -
Département de la défense des Etats-unis)
impose l'utilisation du code 39 pour la vente de tout
produit destiné à l'armée
américaine. |
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Une version simplifiée de l'EAN 13 autorise le
codage sur 5 à 8 caractères pour les
articles ne permettant pas de faire figurer un code plus
important. |
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Premières recherches sur un système de
codage plus complet et plus descriptif. |
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Apparition des premières expériences
portant sur le code 2D (2 dimensions) offrant un double
codage, horizontal ET vertical. Le résultat
ressemble à un damier totalement dissimétrique. |